Salobrena, Côte Tropicale, Espagne. Terre de lumiere et de coleurs. Symbiose parfaite entre le charme des villages andalous aux racines arabes, les rues étroites et serpentées, les petites fenêtres, les passages et les voûtes ; et la splendide ou merveilleuse luminosité des villas méditerranéennes avec ce contraste entre le blanc des maisons de chaux qui se couche sur le bleu intense de l’ancienne Mare Nostrum. Cette palette chromatique est complétée par un vert, reflet de la plaine fertile aux nombreux fruits subtropicaux.
Cet itinéraire débute à Salobreña et se poursuit au Parc de la Fontaine, avec son étang et ses jardins dans lesquels nous pouvons admirer les plantes, les fleurs et les oiseaux d´espèces tropicales. Ensuite, nous continuons vers le Camino del Gambullón qui nous conduit vers la plaine et parmi les plantations de mangues, bananes. Au détour des cultures du verger, nous arrivons au quartier de la Caleta. A cet endroit, nous profitons des excellentes vues panoramiques sur la mer Méditerranée depuis le mirador de la Caleta. Tout en suivant la route qui longe le bord de mer, nous terminons la balade par les falaises de El Caletón où il est possible d´apercevoir l´avifaune mediterranéene du coin.
La route proposée nous conduit á la découverte du paysage agricole typique de la plaine salobreniènne. Le point de départ est le Parc de la Fontaine.
Ensuite nous suivons un chemin qui nous emmène au Camino del Molino (chemin du Moulin). D´ici nous pouvons contempler les champs de la
vallée où les agriculteurs produisent des légumes pendant tous les mois de l ‘année et des fruits tropicaux tels que les nèfles, avocats, goyaves, ou encore les anones. Enfin, une fois arrivés au Camino del Molino, nous continuons vers la basse plaine qui se trouve en parallèle du fleuve Guadalfeo, où les petits oiseaux, canards sauvages et la nature vous entourent.
Ce parcours nous donne l´opportunité de découvrir, en plus des plantations de fruits exotiques, les emplacements historiques et archéologiques du village. Afin de rejoindre le Camino del Canal il faut monter une côte de 100 mètres. Sur le plateau nous bénéficions de vues panoramiques exceptionnelles de la plaine, du village et de la mer ainsi que de la zone résidentielle Monte Almendros. Ensuite nous traversons la route N-340 à hauteur de la Caleta pour terminer notre visite à la plage La Guardia. Nous n’avons plus qu’à longer le bord de mer ou emprunter le chemins agricoles pour arriver à la Promenade Maritime en 10 minutes seulement.
Cette zone tient son nom des différents ateliers de poterie présents ici à l’époque romaine. Les potiers ou « alfareros » étaient connus ordinairement sous le nom de « barreros », artisans travaillant le « barro », la glaise. Les restes archéologiques mis à jour portent des sceaux de fabrique : AIR, R, et LUPA. Ce dernier, le plus significatif, est un terme latin qui symbolise la capitale de l’empire : Rome. Cela nous indique que la production, plus qu’artisanale et locale, fut industrielle, surtout si l’on considère l’importante activité commerciale des Romains dans toute la province de la Bétique, où ils utilisaient principalement les amphores pour le transport du vin, de l’huile et du « garum » (sorte de sauce).
Nous vous invitons à profiter de la variété des espèces florales et animales autochtones de ce chemin. Grâce à son accès facile et son court trajet, nous n’avons besoin que de vêtements pratiques et d’une boussole. Nous indiquons la direction à partir du système sexagésimal. Malgré son origine métamorphique, c’est sur le Mont Hacho que nous pouvons observer la première végétation de zone rocheuse et quelques exemplaires de garrigue méditerranéenne autochtone. Le Mont Hacho conserve son esthétique et son magnétisme, même malgré toutes les histoires de sorcières, ensorceleurs et guérisseurs.
Parmi les espèces végétales, on distingue les saules, les eucalyptus dans les alentours du Cimetère, les cyprès (Cupressus sempervirens), et le plus vieux de nos caroubiers (Ceratonia siliqua). Proche du Chemin du Canal, on estime son âge à 140-150 ans, et il est protégé par la loi 8/2003 sur la flore et la faune sauvage. Sur ce chemin de près de 2km de long, nous trouvons les meilleurs spécimens de pins d’Alep (pinus halepensis), pins des Canaries (pinus canariensis, 3 aiguilles) et pins pignon (pinus pinea). C’est précisément sur ces arbres que subsistent les quelques écureuils (Sciurus vulgaris) présents dans notre zone. Si nous sommes observateurs et silencieux, peut-être pourrons-nous en apercevoir. Le long de l’itinéraire, on observe également des amandiers (prunus dulcis), ainsi que des variétés agricoles sub-tropicales (manguiers, anones, avocatiers, papayers et néfliers).
A la fin du chemin, nous trouvons l’entrée du lotissement du Mont des Amandiers, d’où nous pourrons contempler un merveilleux panorama.
Pour finir ce petit parcours, nous descendons environ 200m en direction du Sud-Est pour arriver au croisement avec la N-340. Nous nous trouvons déjà à côté de La Caleta, où il est intéressant de visiter le Parc Mirador et la Place du Lavadero (lavoir). Pour le dernier tronçon, on peut passer par la Plage de La Guardia.
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