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ToggleLe château médiéval (XIe siècle) servait de résidence et de prison royale durant le Royaume de Grenade (XIV-XVe siècle). L’espace archéologique des Bains Nazaries ressemble fortement au style de construction des Bains de l’Alhambra. Horaires basse saison: de 10h à 13h et 16h à 17’30h. Haute saison: 10h à 13h et 17h à 18’30h. L’accès au monument est possible jusqu’à 30 minutes avant la fermeture. Ouvert tous les jours, sauf le 24, 25, 31 Décembre et le 1er Janvier.
L’existence d’une fortification à Salobreña remonte au Xe siècle. Bien que la distribution corresponde à la construction datant de l’époque nasride, le château est le fruit d’un apport de l’architecture musulmane et chrétienne.L’existence d’une fortification à Salobreña remonte au Xe siècle. Bien que la distribution corresponde à la construction datant de l’époque nasride, le château est le fruit d’un apport de l’architecture musulmane et chrétienne.Il dispose de 3 enceintes : une à l’intérieur, qui communique avec l’ancien alcazar nasride et les deux autres, qui au rôle plutôt défensif, qui sont un agrandissement castillan datant du XVe siècle.Il fut également la résidence secondaire des émirs et de la Famille Royale de Grenade à l’époque nasride (XIVe et XVe siècles), et fit l’objet de nombreuses transformations durant le XIIIe et XIVe siècle afin de l’aménager en palais.Ses murs sont témoins d’épisodes historiques importants de l’histoire du règne puisqu’il fut également la prison « royale » des émirs détrônés et des membres de familles royales par peur ou en raison de conspirations et de trahisons au pouvoir. Parmi eux, on peut citer Yusuf III, qui fut emprisonné dans le château de Salobreña entre 1392 et 1408. Mohammed VIII fut exécuté en ce lieu sur ordre de son propre oncle, Mohammed IX le Gaucher. Voici les nombreuses légendes écrites qui relatent les épisodes historiques du château de Salobreña. Une fois la domination arabe terminée, la garnison du château était constituée d’un groupe de soldats envoyés par le maire. Le premier d’entre eux fut le Capitaine Principal d’Artillerie Francisco Ramírez de Madrid, remarié à Isabel Galindo, professeur de latin de la Reine Isabelle la Catholique.Au cours du XVIIe et du XVIIIe siècles, on projetait de construire une fortification autour de la ville de Salobreña afin de l’adapter aux besoins militaires chrétiens en raison de sa localisation stratégique sur la Côte de Grenade. Depuis ses tours, nous pouvons admirer en contrebas la trame urbaine de Salobreña, la plaine fertile de la Vega, la mer et la Sierra Nevada. Ses tours, ses créneaux, ses murailles, son enclave et ses paysages ont fait du château l’un des monuments les plus visités de la province de Grenade.Le monument est un des Biens d’Intérêt Culturel de l’Andalousie. Il peut être visité et est ouvert au public toute l’année.
Le Château de Salobreña : la légende la partie d’échecs
L’occupation musulmane de Salobreña a laissé des traces visibles telles que sa trame urbaine ou encore son château. C’est en l’an 713 que Salobreña fut conquise. Deux cents ans plus tard, Abd al-Rahman réalisa plusieurs expéditions militaires sur toute la côte de Grenade afin de réprimer les soulèvements mozarabes. La population de Salobreña fut contrainte d’accepter la loi de l’Islam, ainsi que son premier gouverneur Sa’ibd Abdalawarit en 942. Ce petit foyer de population deviendra par la suite un large territoire. Les références bibliographiques du XIIe siècle nous donnent un complément d’informations sur l’abondance des plantations de canne à sucre, de bananiers et de chênaies.Mohammed Al-Salawbini était un célèbre grammairien de l’époque ; il est né à Salobreña en 1166 et fonda l’École de Philosophie de Séville. Durant cette magnifique époque du Règne Nasride de Grenade, fondé par Ibn Alhamar, Salobreña devint l’une des enclaves les plus importantes de la côte. De nombreuses œuvres écrites racontent les histoires de la forteresse, de la magnifique mosquée ainsi que des autres édifices.Le château de Salobreña était utilisé par le Règne Nasride de Grenade comme prison pour les membres de la famille royale, et plus particulièrement pour les « indésirables » du monarque. L’un des plus célèbres fut Yusuf Ben Yusuf ben Muhammad, frère du roi Mohammed VII.Le roi Mohammed VII fut couronné malgré les droits de succession royale de son frère Yusuf. Pour cette raison, Mohammed décida d’enfermer Yusuf au château de Salobreña afin de pouvoir en garder un contrôle total. Il y restera prisonnier pendant 11 longues années. Un jour, Mohammmed VII tomba gravement malade. Durant ses derniers jours, il décida de condamner son frère à la peine de mort afin de s’assurer qu’il n’arriverait jamais au pouvoir.Lorsque les messagers du roi arrivèrent au château de Salobreña, Yusuf était en train de jouer une partie d’échecs avec le chef de la prison. Après avoir pris connaissance du message, Yusuf revèla au chef de la prison son dernier souhait avant de mourir : terminer la partie d’échecs. Ce dernier savait que le roi Mohammed était gravement malade et que ses partenaires de Grenade, très fâchés en raison de la décision de condamner son frère à la peine de mort, étaient en train d’organiser la chute de Mohammed VII. Yusuf remit à plus tard de façon délibérée la fin de la partie d’échecs, obtint l’appui de ses suiveurs et devint en 1408 le nouveau roi de Grenade : Yusuf III.
Construite sur l’ancienne mosquée musulmane, l’église est de style mudéjar (XVIe siècle). On peut souligner sa porte latérale, décorée de céramiques de type arabe et la tour avec ses créneaux irréguliers typiquement mudéjar. A l’intérieur, l’image de la Vierge du Rosaire (s. XVI) est remarquable
La christianisation est arrivée assez rapidement à Salobreña. Plusieurs siècles avant l’invasion musulmane, les actes du Conseil d’Ilíberis (IVe siècle après JC) constatent l’assistance du presbytère Silvanus, représentant la communauté chrétienne de Segalvina, identifiée à Salobreña.
Bâtie sur l’ancienne mosquée musulmane, l’Église Paroissiale de Notre Dame du Rosaire est de style mudéjar (XVIe siècle).
Selon l’inventaire de l´église qui date de 1868, elle possédait onze grandes images. La Vierge du Rosaire et le Christ crucifié ont survécu, à côté de l’image de la petite Vierge à la cape d’argent en haut de l’autel principal et un petit Crucifié situé sur la chaire. Ce temple a beaucoup souffert du temps et de l’activité humaine. La toiture, qui était auparavant une construction en bois, fut détruite lors d´un terrible incendie dans la nuit du 31 août 1820. Durant plus de quinze ans, jusqu’à ce que la toiture soit reconstruite, les messes et autres offices liturgiques étaient célébrés dans les locaux des maisons consistoriales, actuel musée historique de la ville.
Durant plusieurs années, des inhumations de cadavre ont été pratiquées dans l’église, quelques fois dans sa crypte souterraine et d’autres fois dans ses nefs latérales devant les autels, en particulier ceux de la Solitude et du Saint Christ.
Ces enterrements à l’intérieur des églises furent interdits sur ordre de Charles III, et de façon plus stricte par son fils Charles IV pour des raisons de santé publique.
La place de l’Église resta un cimetière chrétien jusqu’en 1789.
L’intérieur de l’église fut revêtu et restauré. Le chevet dédié à l’autel principal possède un accès à la tour et à la sacristie. Sur sa base repose le chœur surélevé et soutenu par sa simple armature de poutres en bois.
Sa porte latérale, avec un extérieur décoré de carreaux de faïence et sa tour, svelte et se terminant par des créneaux échelonnés, sont traditionnels du style mudéjar.
Sur ces images, on peut clairement distinguer la Vierge du Rosaire, probablement datée du XVIe siècle. L’autel du Sacré Coeur dispose d’un retable aux doubles colonnes salomoniques. Les trois têtes d’anges sculptées sur le socle correspondent à une anecdote. La tête centrale représente le visage du fils de la dévote faisant don de l’image dans les années 1950.
Voici le point de départ et une partie des processions de la Semaine Sainte qui, chaque année, remplissent les rues de la ville.
Beau passage voûté en berceau (semi-circulaire), elle se trouve à l’extérieur, sur une partie de l’ancienne muraille de la ville. Elle unit le quartier de l’Albaycin au coeur de l’ancienne Médina. Construite au XVIe siècle par besoin d’espace pour élever l’église Notre-Dame du Rosaire et parvis.
Nous nous trouvons dans un morceau de rue couvert par une voûte en berceau, connue principalement comme la voûte de l’église. C’est une œuvre chrétienne compte tenu de ses caractéristiques d’architecture, datant probablement du XVIe siècle. Cette œuvre, tout comme la place publique, la Maison du Conseil Municipal, la prison ou l’église paroissiale, fut une partie de la réforme urbaine chrétienne. La voûte aurait été bâtie car il y avait besoin d’espace pour la construction d’une église et de son atrium, profitant du pan de mur extérieur de la muraille déjà existante.
En vue d’améliorer l’illumination intérieure, au moins trois fenêtres évasées vers l’extérieur ont été construites. Deux d’entre elles se trouvaient dans deux petites chapelles. Une porte avec une couverture irrégulière voûtée, qui était utilisé pour l’accès des marchandises vendues sur les places du village, se situait près de l’extrémité de la voûte. La voûte relie le quartier de la ville et le quartier-mirador de l’Albaycín.
Aujourd’hui, la voûte représente une scène singulière lors de la Semaine Sainte à Salobreña. Les confréries et leurs images religieuses partent de la porte de l’église et se dirigent vers la voûte pour défiler dans les rues de la ville, parmi les ruelles, les façades blanches, les légères descentes et les pentes raides. La Semaine Sainte à Salobreña offre aux visiteurs de belles images de la tradition enracinée de la ville.
Les origines de la Semaine Sainte à Salobreña remonte au XVIIe siècle. En 1819, la Semaine Sainte à Salobreña s’est enrichie d’une nouvelle image pour défiler le vendredi : le Saint Sépulcre. Il fut acquis à Grenade pour la somme de 7749 réals, incluant le transport réalisé à pied par huit hommes. Dès l’année suivante et durant plusieurs années, la fraternité du Très Saint demandait des dons « pour l’enterrement du Christ ». Durant les dernières décennies, les différentes confréries ont acquis de nouvelles images, rendant ainsi la semaine de la passion toujours plus attractive, si singulière dans cette municipalité.
A partir du mardi jusqu’au vendredi saint, les confréries qui sortent dans la rue pour faire leur station de pénitence sont nombreuses. Nous vous recommandons d’être attentifs afin de ne manquer aucune des sorties et réclusions de la procession depuis l’Église Notre Dame du Rosaire lors de votre passage par la Voûte où nous nous trouvons actuellement et par la rue Royale (l’une des rues les plus étroites de Salobreña), compte tenu de l’espace dont disposent les porteurs des images saintes et les hommes qui portent le trône.
La procession de la Solitude est assez curieuse. La vierge, dont le deuil fut d’une extrême simplicité, sans aucun bijou ni ornement, est portée et accompagnée uniquement par des femmes vêtues de noir traversant les rues de Salobreña dans un silence, interrompu par des chants à Marie. Les lampadaires de la ville sont éteints et la procession illumine les coins de la Vieille Ville grâce aux flammes des bougies qui accompagnent la vierge.
Nous nous dirigeons désormais vers le Passage des Fleurs à travers un arc outrepassé en briques construit en 1976. Cela dit, son origine en tant que zone de loisir remonterait au XVIIIe ; on y jouait apparamment à un jeu de boules dans l’espace appelée Piedra Gorda (Grosse Pierre).
Sous la Tour Nueva du château, on peut apercevoir dans une cavité creusée dans la roche des figures de la Vierge de Lourdes accompagnée de Sainte Bernadette agenouillée et de deux bergers, avec une croix à ses pieds, installés suite à la réforme faite entre 1939 et 1950.
Cet espace que nous visitons actuellement fut pavé dans les années 1970 grâce à un plan municipal appelé « Opération Brique » : chaque habitant devait apporter une brique ou quelque chose de la sorte.
Le passage dispose d’un environnement privilégié. Entouré de jardins avec diverses variétés d’arbres, de fleurs et de palmiers, il offre la possibilité d’admirer le versant de la Sierra, la vallée, la plaine fertile de la Vega, les plantations de fruits tropicaux et les constructions résidentielles.
Les montagnes environnantes forment une grande barrière climatique dans notre vallée.
(De gauche à droite : Sierra du Chaparral, Pic de Guindalera – 1071m – le plus haut de la contrée, Sierra Nevada au fond avec le Pic Mulhacén – 3418m – le plus haut de la péninsule ibérique, et Sierra de Lújar sur laquelle vous pouvez apercevoir les éoliennes).
C’est sur ce versant que s’installèrent les premiers habitants de la roche (an 3000-2000 avant JC). Dans cette zone habitait un peuple daté de l’Âge de Bronze, où des restes humains et des tombes furent découverts. L’une d’entre elles contenait un cadavre « en cista », ainsi que deux vases en céramiques et un petit poignard en cuivre empoisonné. Généralement, la tombe « en cista » abrite un cadavre en position fœtale et est construite avec de grandes pierres calcaires plates ainsi que de galets.
Cependant, des fragments humains seraient datés du Ve millénaire avant Jésus Christ.
Les premiers habitants étaient des groupes néolithiques. Ils appartenaient à la « Culture des Grottes aux céramiques décorées » et leur économie reposait principalement sur la production d’aliments, la domestication de quelques espèces animales et l’utilisation des plantes. La pêche représentait leur nourriture de base. Ils savaient modeler les objets et maîtrisaient la cuisson de l’argile : ils fabriquaient des récipients en céramique destinés à la cuisine et à la conservation des aliments, des ustensiles et des objets d’ornement en utilisant des pierres dures qu’ils travaillaient jusqu’à l’obtention de la forme voulue. La présence de ces communautés à Salobreña a pu être prouvée grâce à la Grotte du Capitaine, située au nord de Salobreña (à côté de Lobres) et par « l’ancien îlot » du Rocher, aujourd’hui partie intégrante du passage maritime de Salobreña.
Hommage au chanteur de flamenco de Grenade. Personnalité mondiale du flamenco et clé dans le renouvellement du genre, il a collaboré avec des artistes de renom de différents domaines tels que Leonard Cohen. Depuis le belvédère avec vue sur la mer et la plaine, on peut respirer la brise et le soleil méditerranéen.
Ce quartier est situé à côté de la forteresse autour de laquelle s’installa la population. Le cimetière chrétien y fut transféré de 1788 à 1898, date à laquelle le cimetière actuel fut inauguré. Son mirador, perché sur la falaise à 98 mètres, offre une vue panoramique extraordinaire de la plaine fertile, du quartier de La Caleta, des plages, des falaises, et de la Sierra del Chaparral.
Porte secondaire de la cité médiévale, connue plus tard comme Postigo del Mar. D’ici il était possible d’arriver à la plage et à l’embarcadère de la ville. Aujourd’hui c’est un balcon sur le côté nord de Salobreña, duquel on peut apercevoir le Mont Mulhacén à 3479 m. d’altitude, le plus haut sommet de la péninsule ibérique.On peut y accéder par une montée qui traverse le Parc du Postigo (Poterne).
Il tient son nom de l’existence d’une porte secondaire de la ville médiévale, connue par la suite sous le nom de « Poterne de la Mer », car elle permettait d’accéder à la plage et au port-refuge médiéval de la ville. Aujourd’hui, c’est un balcon qui donne sur la zone nord de Salobreña et offre une vue panoramique sur les coteaux et la vallée.
La Maison Rouge fut l’édifice principal de l’ancienne Sucrerie de San Francisco, aujourd’hui disparue. Des habitations et des jardins furent construits en 1905 comme résidence pour les propriétaires de l’ancienne sucrerie « San Francisco ». Une tour de forme polygonale couverte de plaques d’ardoise et avec un chapiteau se situait au milieu de la façade principale, sur laquelle on y pouvait apercevoir des marquises de style art nouveau. Devant cette tour s’étendait un grand jardin.
Il appartient aujourd’hui à la municipalité de Salobreña. A l’intérieur, la maison dispose d’un Centre de Formation Online, d’une Centre Municipal pour les femmes et les jeunes, d’un Centre Communautaire de Services Sociaux et de la Fondation José Martín Recuerda, avec une exposition ouverte au public des œuvres de l’illustre écrivain espagnol qui résidait à Salobreña au XXe siècle. Les jardins permettent d’accueillir des concerts.
En réalité, l’industrie sucrière fut installée à Salobreña à partir de 1860. Ceci engendra un débordement urbain à l’extérieur de l’enceinte muraillée médiévale. Les murailles, qui protégeaient la population du centre historique, perdirent leur fonction défensive et en raison de leur état de ruines, elles laissèrent place aux nouvelles constructions, provoquant la destruction des restes conservés en les intégrant aux habitations, et dans certains cas, en les laissant isolés dans la trame urbaine. La sucrerie de Notre Dame du Rosaire (1860-1861) à la Caleta, la sucrerie de Notre Dame du Pilier (1874), située à l’est du promontoire entre La Loma et l’actuelle rue Nouvelle et la sucrerie de San Francisco (1905), située à côté de la Maison Rouge dans laquelle nous nous trouvons, connue également sous le nom de la fabrique du député, furent construites.
C’est à côté de la première usine qu’apparurent les quartiers de La Guardia et de La Caleta. Entre les deux autres fabriques fut créé le quartier de la Santa Cruz, dans l’ancienne Colline de Saint Sébastien et le quartier de Las Chozas. Entre la fabrique de Notre Dame du Pilier et le Vallon de l’Église, on trouve le quartier d’Arrabal Villa. Ces nouveaux quartiers étaient déjà entièrement reconstruits en 1924.
Salobreña dispose d’un réseau d’éclairage urbain depuis le début du XXe siècle. Cependant, durant la Guerre Civile espagnole en 1939, Salobreña était un village qui souffrait de nombreuses carences. De 1937 à 1950, beaucoup de rues furent pavées, le Passage des Fleurs fut aménagé, l’ancien Hôtel de Ville fut modifié et un groupe scolaire fut mis en place.
L’ancien vallon de l’Église, l’actuelle rue du Rosaire avec un accès direct à la porte de la Voûte, s’urbanise et compte une série d’habitations individuelles à deux étages dans les années 1960.
La Vierge du Carmen est vénérée dans l’Église de la Caleta, construite en 1966. Les actes liturgiques avaient lieu dans la Chapelle de la Sucrerie, toujours existante.
A partir des années 70, la croissance urbaine s’étendra surtout sur les espaces de la plaine fertile et commencera à apparaître sur les plages de Salobreña avec la construction du bâtiment Salomar, puis avec la construction d’un lotissement et l’urbanisation du Passage Maritime de Salobreña.
Le Rocher de Salobreña s’apparente à un bateau échoué au bord de la mer. Il est, avec le château de Salobreña, l’emblème différenciateur de la ville et de ses plages. Il est le lieu le plus évocateur du passage de toutes les civilisations qui ont peuplé Salobreña. Durant la préhistoire, c’était un îlot situé à environ cinq-cents mètres de la côte.
Au jour d’aujourd’hui, ce promontoire rocheux maritime de 130 mètres de long, 70 mètres de large et 20 mètres de haut au-dessus du niveau de la mer, fait partie du Passage Maritime de Salobreña.
Malgré son intérêt historique sans égal, le gisement archéologique fut affecté dans sa partie nord par la construction de plateformes en béton et par l’extraction de la roche durant les années 1960. La fouille archéologique de 1992 a permis d’apporter des informations sur l’existence de fragments de céramiques datant de la Préhistoire et allant jusqu’au Moyen-Âge, de restes de construction qui appartiendraient à un sanctuaire punique-romain du II et I siècles avant JC, de restes de bassins de salaison et de divers enterrements postérieurs au IV siècle après JC.
Le Rocher de Salobreña fut à la fois allié et fidèle témoin de la colonisation phénicienne de Salobreña. Les phéniciens étaient un peuple principalement axé sur le commerce. Venant de l’ancienne Phénicie, côtes du Liban actuel, ils étaient sans cesse à la recherche d’emplacements proches du littoral afin de s’y installer, étant donné que la mer était leur principale voie commerciale. Ils occupèrent principalement les péninsules et les îles proches de voies fluviales afin de commercer facilement avec l’intérieur et de s’assurer une meilleure protection pour leurs embarcations. À partir du début du premier millénaire avant JC et jusqu’au VIIIe siècle avant JC, on a pu constater leur première influence sur la côte andalouse lorsque une colonie, appelée Selambina, s’établit à Salobreña.
A certains endroits, où étaient installés les Phéniciens, se trouvait également une population indigène de la fin de l’Âge de Bronze. Salobreña en est un exemple très révélateur. Les Phéniciens établirent une petite colonie à côté de la population indigène, avec laquelle ils entretenaient d’étroites relations commerciales et culturelles. Avec le temps, un processus de métissage se mit en place.
La découverte de fragments de céramique phénicienne datant des VIII, VII et VI siècles avant JC sur le Promontoire de Salobreña et l’ancien îlot du Rocher peuvent en témoigner.
L’existence de ces colonies prolongea la domination punique. Les Puniques -ou Carthaginois- venaient de la ville actuelle de Tunis (anciennement Carthage). Au début, Carthage était une colonie phénicienne (XI-VII siècles avant JC). Phénicie fut envahie, occupée militairement et détruite par Nabuchodonosor, roi d’Assyrie en 573 avant JC. La population phénicienne déplacera par la suite ses colonies fondées dans la Mer Méditerranée. Carthage deviendra la colonie phénicienne principale pendant plus de 500 ans, créant ainsi un empire carthaginois avec l’intégration de nombreuses villes et colonies de la Méditerranée (Gadir-Cadiz, Linux-Larache, Baria- Villaricos, Seks-Almuñecar et Selambina, entre autres).
La découverte de fragments de céramiques de type punique est une preuve digne de foi de la continuité du peuplement punique-carthaginois durant les VI, V, IV et III siècles avant JC.
Nous avons connaissance de deux nécropoles puniques, une sur le versant sud-ouest du Promontoire de Salobreña, et une autre se trouvant sur ce même Rocher. Des restes d’exhumations sur le versant nord du Promontoire et dans la Zone du Vínculo, près du foyer de population de Lobres, ont été également découverts.
Ses rues furent construites en mettant à profit le tracé de la Muraille de Salobreña, dont il ne reste que les ruines d’une tour appelée ‘El Torreón’. La partie basse du Quartier du Brocal naquit hors des murs, créant ce que l’on appelle les « arrabales » (faubourgs), d’où vient le nom de la rue « Arrabal Villa ». Il est agréable de découvrir ses rues labyrinthiques à recoins, ses façades, etc.
A quelques metres du Brocal, la rue de la Granja, surprenante, située dans le quartier de la Fontaine, d’un peu plus d’un demi-mètre de large est la rue la plus étroite de Salobreña. . Le quartier est un réseau de rues piétonnes, avec ses maisons blanches et ses cours fleuries.
La place offre un accès Wi-Fi gratuit. Consultez le programme culturel de l’auditorium en appelant le 958 610 630 ou en vous connectant sur notre page
Web : www.ayto-salobrena.org
L’auditorium est un édifice utilisé lors d’évènements culturels et de congrès. Sur scène, on y joue des pièces de théâtre et des concerts. Des conférences, des activités pour enfants et des reproductions cinématographiques ont également lieu. L’auditorium fut construit à la fin du XXe siècle. Ses installations permettent l’organisation de congrès, de séminaires, de réunions d’entreprises, de présentations et de prestations musicales.
L’auditorium, pouvant accueillir jusqu’à 376 personnes, dispose d’une antichambre pour les montages de stands, de salles de séminaires et de salles complémentaires.
A côté de ce dernier se trouve le bâtiment de la Mairie de Salobreña ; c’est un autre édifice moderne de la fin du XXe siècle. A l’intérieur, on y trouve les services administratifs municipaux ouverts le matin. C’est le siège de la Assemblée Municipale du Gouvernement et des réunions plénières municipales et des Juges de Paix (entre autres). Ses murs intérieurs sont décorés avec des céramiques et des panneaux de documents officiels datant du début du XXe siècle.
Ce jardin, composé de plantes et d’un espace de jeux pour enfants, est l’un des lieux de détente de Salobreña. L’étang est souvent peuplé d’espèces d’oiseaux aquatiques.
Regardez attentivement les différents ficus qui offrent des coins d’ombre dans le parc. Le ficus est un arbre de grande taille, originaire du sud de l’Asie et introduit en Europe jusqu’en 1815. Son nom scientifique « ficus elastica » vient du latex gommeux dont il est composé, latex grâce auquel on obtient le caoutchouc. Il possède des racines adventives qui surgissent des branches inférieures qui s’enfoncent dans le sol. Pour certains, il est difficile d’apercevoir le véritable tronc en raison de ces véritables colonnes végétales. Cette plante a besoin de beaucoup d’humidité. Ses feuilles et son latex sont toxiques ; les toucher peuvent produire des irritations cutanées. Les fleurs peuvent apparaître à n’importe quel moment de l’année.
Du côté le plus proche du village, on peut contempler une sculpture représentant la récolte de la canne à sucre, culture millénaire à Salobreña, introduite par les Arabes au XII siècle et disparu de la Vega de Salobreña au début de notre siècle.
Dans ce parc, on peut observer quelques espèces incorporées au jardin. La canne à sucre est de couleur verte. L’intérieur de la tige est comestible et très doux grâce à la saccharose qu’elle contient. Ses feuilles allongées et verdâtres forment une véritable couche végétale dans les propriétés où elles sont cultivées. De plus, la coutume de brûler la plantation le jour avant la récolte, importée d’Australie, permet au mondero (coupeur de cannes à sucre) de pouvoir y accéder plus facilement.
La récolte avait lieu entre le mois d’avril et le mois de juin. Son importante main d’œuvre a provoqué une considérable augmentation de la population à Salobreña au milieu du XIX siècle durant les périodes de la « zafra », dénomination singulière correspondant à la période de la récolte de la canne à sucre. Les familles qui arrivaient des municipalités de l’intérieur de la région s’installèrent en ville pour participer aux tâches difficiles de la taille et de « l’acarreto » (transport de la canne aux sucreries grâce à l’aide d’animaux).
Nombreuses sont les informations concernant la canne à sucre : sur son implantation et sur son exportation depuis la côte tropicale aux Caraïbes et à l’Amérique du Sud avec la colonisation du nouveau monde, sur l’introduction de la machine à vapeur et sur la production de sucre et de mélasses. Vous pouvez approfondir le sujet si vous le voulez en consultant la piste correspondant à la fabrique de la Caleta et de la Maison Rouge de notre tour audio-guidé. Nous vous recommandons la visite du Musée Pré-industriel de la canne à sucre de Motril afin d’obtenir de plus amples informations sur la canne à sucre et sur ses transformations avant l’invention de la machine à vapeur.
A côté du Parc de la Fontaine, derrière le commissariat de la police locale et aménagé à la place de l’ancienne carrière, vous trouverez un amphithéâtre extérieur où sont organisées des activités culturelles de plein air. Il peut accueillir jusqu’à 900 personnes.
Descubre Salobreña: Blanca y reluciente, abrazada al gran Peñón que mira al mar, entre geráneos y calles con antiguo sabor árabe.